Grindr marquent les gays de Mecs facile
On pourra toujours dire ce que l’on veut de GrindR, mais son succès lui, est indéniable. Dernièrement, la reine d’Angleterre a même interdit aux gardes son utilisation, celà représentais un risque pour sa sécurité personnelle.
Peut-on penser que GrindR est dangereux ?
Il est difficile de croire que l’appli n’a que 5 ans car elle est devenue l’indispensable à télécharger en premier lieu sur son nouveau smartphone. Vous n’avez besoin que d’une photo et d’une brève description et en quelque minutes vous êtes disposé à faire des rencontres rapides.
Nous, ou nos amis, avons des tas d’anecdotes à raconter au sujet de GrindR, et ne nous voilons pas la face, majoritairement sexuelles ! Après tout, l’appli est faites pour le sexe mais au final, elle engendre aussi autre chose : la discrimination au sein des gays.
Les utilisateurs font leur petit marché en sélectionnant des «préférences» en ce qui concerne la race, le style, la taille du pénis, actif, ou passif… La dernière version a ajouté de nouveaux critères qui vous permettent de filtrer encore plus. En définitivement, le problème que la plupart des gens ont avec Grindr, c’est de stéréotyper les mecs en leurs donnant des étiquettes précises (qu’ils se voient infligés à leur tour).
Grindr serait donc un mal pour la communauté LGBT?
Si vous me demandez, je dirais non.
Admettre celà serait comme dire que l’alcool fait du mal à toute la société. Ce n’est pas le produit lui même, mais l’utilisateur derrière. Tout peut être consommé abusivement, mais cela ne signifie pas que c’est nécessairement une mauvaise chose, il devrait juste être utilisé a bon escient.
Aussi longtemps que vous le faites en toute sécurité, les rencontres occasionnelles ne sont l’affaire de personne, ormis vous-même. Le seul risque est de désensibiliser en rendant impersonnelle la relation sexuelle.
Grindr seul n’est pas dangereux; c’est seulement quand il devient indispensable que vous devriez envisager de faire une pause.
